Electric Ladyland Exposition de Julien Colombier à l'abbaye de Maubuisson

Publié le par Martine

Electric Ladyland Exposition de Julien Colombier à l'abbaye de Maubuisson

Electric Ladyland

Exposition de Julien Colombier

Du 19 mai au 5 octobre 2019

à l’abbaye de Maubuisson

site d’art contemporain

du Conseil départemental du Val d’Oise

 

L’abbaye de Maubuisson invite l’artiste Julien Colombier à réaliser sa première exposition personnelle dans un centre d’art contemporain d’Ile-de-France.

Peintre autodidacte né en 1972, Julien Colombier travaille essentiellement au pastel gras, à la craie et à l’acrylique sur fond noir. Il conjugue son art du dessin avec un savant mélange d’audace auquel s’ajoute un talent inouï pour combiner les couleurs qu’il met au service de motifs obsessionnels.

Depuis son atelier bagnoletais, tout médium l’intéresse et attise sa curiosité : papier, toile, bâche, mur, bois, textile, etc. Ses influences et sources d’inspiration sont diverses. Observateur, il se nourrit de tout ce qui l’entoure : monde du graffiti, art japonais, Henri Matisse, Keith Haring ou ses voyages, notamment en Inde. Il collabore régulièrement avec le monde de la mode, du luxe et de l’artisanat d’art (exemples : coopération avec la manufacture de Sèvres, Chanel, Cartier, Baccarat, etc.).

L’univers artistique de Julien Colombier, inspiré d’un monde végétal luxuriant, est éminemment graphique. Il en explore le vocabulaire formel jusque dans ses profondeurs, plastiques et métaphoriques. Ses motifs composent des fragments de paysages colorés peuplés de jungles ou de forêts tropicales qui jouent avec les limites de la figuration et du décoratif. L’artiste répète ses motifs géométriques et végétaux créant un environnement organique hypnotique, onirique et inquiétant. Ses oeuvres représentent un monde sans hommes, d’avant ou après sa disparition.

À Maubuisson, dans le décor de cette ancienne abbaye cistercienne du XIIIe siècle, Julien Colombier propose de nouvelles pièces spécifiquement réalisées pour le lieu. L’artiste s’expose en volume et nous ouvre les portes de son imaginaire. Il expérimente de nouveaux procédés, en travaillant notamment sur soie, et se confronte pour la première fois à de vastes espaces d’exposition.

Son projet, ambitieux, hybride et immersif, englobe chaque centimètre carré de l’abbaye. L’artiste redéfinit l’espace de l’abbaye avec des éléments hétérogènes issus d’une mythologie personnelle qu’il a pensée en musique, en écoutant le titre éponyme de l’album de Jimmy Hendrix Electric Ladyland.

La question de la religion, convoquée ici sous forme de quête initiatique, a été un des fils conducteurs exploré par l’artiste. Un cheminement dans l’univers végétal de l’artiste où la nature a repris ses droits et envahit les salles de l’abbaye.

Le monde de Julien Colombier suscite une exaltation qui impulse une réinvention du lieu. Le travail de l’artiste prend une résonance particulière dans le lieu patrimonial de l’abbaye que Julien Colombier utilise à contre-emploi. Mis en abîme, l’univers graphique de l’artiste devient alors un espace de projection dans lequel le visiteur déambule et s’égare.

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L
Je note, c'est une expo à voir ! Merci.
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